20 nov. 2009

Page(s) 12 / Paris


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salon de bibliophilie contemporaine 

du vendredi 27 au dimanche 29 novembre 2009 

Espace Charenton 
327 rue de Charenton 
Paris (12e )
métro Porte de Charenton



18 nov. 2009

"lézard le fils"

La patrie repassera, la langue est maternelle.
À lire, sur Sitaudis.fr, dans la rubrique Apparitions, le poème Matres lectionis de Ana Tot, extrait du recueil Traités et vanités, tout frais tout chaud sorti de chez le façonnier. 
Qu'on se le lise…

8 nov. 2009

Lectures / 14 novembre / Toulouse





 le grand os fait sa revue 

 samedi 14 novembre 2009 à 14 h 

salle Diamant
Centre de congrès Pierre Baudis
Esplanade Compans-Caffarelli à Toulouse
dans le cadre de Vivons livres ! salon du livre Midi-Pyrénées

Mises en voix et en mouvements d'auteurs publiés par le grand os

Avec Sébastien Lespinasse et Aurelio Diaz Ronda, animateurs de LGO,
le comédien Jean-Marie Champagne et Pasina & cie (danse-théâtre)


7 nov. 2009

Salon Vivons livres / Toulouse

Le grand os aura un stand au salon Vivons livres de Toulouse
samedi 14 novembre (10h-20h) et dimanche 15 novembre (10h-19h30)

Vivons livres
Salon du livre Midi-Pyrénées
Centre de congrès Pierre Baudis
Esplanade Compans-Caffarelli à Toulouse


5 nov. 2009

Traités et vanités / Ana Tot



titre : Traités et vanités
auteur : Ana Tot

128 pages / 15 x 21 cm / papier vergé 110 g / dos carré cousu collé
isbn 978-2-912528-10-0 / éditions le grand os / collection Qoi 

parution : novembre 2009 

15 € (+ 1,50 € frais de port) 
ACHETER


Quinze ans après avoir participé au tournevisme dans les pages de la revue hélice (1992-1994), Ana Tot ressort de l’ombre avec Mottes Mottes Mottes, un petit recueil de 77 micro-poèmes publié par le grand os en 2009, suivi par le présent ouvrage, Traités et vanités, premier volet d’une série de trois livres réunissant la plupart de ses écrits poétiques. 



On en a dit :

Si l’écriture d’Ana Tot se révèle fascinante, c’est parce qu’elle est animée d’une perpétuelle tension entre fini et infini, dedans et dehors, matière et esprit, humain et non humain, poésie savante et poésie enfantine… qu’elle réussit à conjuguer la légèreté critique de Prévert (cf. "Chair à canon"), la loufoquerie de Michaux (cf. "Notes sur les hommes-sans-anus"), la singulière immanence des objectivistes…

(Fabrice Thumerel, Libr-critique, déc. 09 - Lire l'article complet

Un livre hybride, paradoxal, déconcertant. Juste. Un de ces livres qui d'emblée nous interloque : interrompt notre élocution, la désarticule et du même coup nous donne envie. Envie de lire avant tout, tout en perdant nos repères disjonctifs, la chanson ou la raison, l'image ou le concept, sans les perdre en même temps! (…) La force insolite de ces textes vient de la jointure entre une coulée poétique des mots mis en vers et une fluidité philosophique des significations mises en doute… 
(Eric Clémens, Poezibao, mars 2010 - Lire l'article complet

Si son écriture est souvent spéculative, discursive, conceptuelle, ce n'est jamais pour soutirer des essences ou des catégories à son observation des choses, mais bien au contraire pour épouser la courbe naturelle et secrète qu'elle y voit, la pente dévorante qui s'y manifeste. On trouvera dans ce livre nombre de notations sur le corps, sur l'anatomie digestive, sur les circonvolutions de la matière qui montrent une fascination pour l'avalement et le retournement, comme si le corps était pensé non pas dans sa finitude mais comme un processus touchant au monde entier, qu'il était inscrit dans un trajet métaphysique toujours ouvert au possible et au renversement. 
(Laurent Albarracin, Images de la poésie, avril 2010 - Lire l'article complet)

Heureux lecteur captif d’une architecture poétique où les réminiscences philosophiques (présocratiques, taoïstes, phénoménologiques, voire existentialistes), la physique et la mécanique des corps se nourrissent habilement pour ériger un système qui donne le tournis, ou le Tournevisme, pour reprendre ce concept déployé dans la première partie du recueil (…) L’écriture d’Ana Tot met la raison à l’épreuve, fait vaciller nos certitudes et principes fondamentaux d’adhésion au monde. 
(Romain Verger, L'Anagnoste, 27 janvier 2014 - Lire l'article complet)


Extraits : 

 
Il y a un monde au bout des yeux.
Et ce monde est le monde.
Il n’y a rien, ni à-côté, ni au-delà.

Le monde est un au-delà, si bien qu’il n’y a rien au-delà du monde.
Au-dessus non plus il n’y a rien.
Il n’y a, hors du monde, qu’un en deçà.

Il y a un monde qui s’ouvre au bout des yeux fermés.
Et ce monde est le monde.
Rien ni personne ne lui tourne le dos. 
 
(extrait de La machine ronde, p. 38) 


Il y a derrière tout ça — L’œil
On y pénètre morcelé
Une région
Que l’on atteint — En se donnant
Si l’on veut bien — La peine
Changer d’état
Soi-même — Se disperser
Ou pas — Soi-même
Se figurer
Au lieu d’une porte — Quelqu’un
Quelqu’un qui entre et sort
Il est la porte
Le traverser — Comme on dépèce
Le corps — Pour y passer
D’un animal — Une fois la tête
Le reste suit
Ou bien l’ouvrir — Désorbité
L’œil — Il est la porte
Est un bouton de poignée

(L'œil, p. 37)


on a découpé dans les corps des morceaux
on ne sait plus si c’étaient des images
si c’étaient des pantins
ou bien des animaux tels
qu’on s’était dit qu’une fois débitées
certaines de leurs parties pourraient faire croire
à des morceaux de corps humains
ou si c’étaient réellement des corps d’hommes
de femmes
d’enfants

on a donc découpé
et quand on a eu fini
avait-on épuisé la réserve de corps
aurait-on souhaité en disposer davantage
ou bien estimait-on en avoir dépecé le nombre suffisant

(extrait de Reductio, p. 58)

On peut lire deux autres poèmes du recueil, l'un sur Sitaudis, l'autre sur Poezibao