21 sept. 2010

Le retour du jeudi

photo : Yaëlle Kung

Cent Têtes 
un spectacle hybride proposé par Pasina & cie / Le grand os
 mise en scène : Valeria Pasina
textes : Ana Tot
avec Emilie Bousquet, Céline Couronne, Aurelio Diaz Ronda, Alfonsina Faya, 
Ximena Faya, Valeria Pasina et Colin Pasquier

Jeudi 30 septembre 2010 - 18 h - Albi  
 Université Champollion - bâtiment Pascal(e) Ambic - entrée libre
dans le cadre de l'action culturelle de l'Université, Le Retour du Jeudi


14 sept. 2010

Eté indien


Un automne avec le grand os…

Sur scène

- le 30 septembre à 18 h à Albi, dans le cadre du Retour du Jeudi, la programmation culturelle de l'université Champollion : Cent têtes, spectacle de Pasina & cie (textes d'Ana Tot et Aurelio Diaz Ronda). Plus d'info

- le 9 octobre à 18 h 30 à Rodez, à la Menuiserie, dans le cadre des Journées Poésie de Rodez : Cent têtes, spectacle de Pasina & cie.

- le 14 octobre à 20 h 30 à Toulouse, à la librairie Ombres Blanches, dans le cadre du Printemps de septembre : lectures-performances de Sébastien Lespinasse, Aurelio Diaz Ronda et Pasina & cie.
Plus d'info

- le 13 décembre à 13 h à l'université de Rodez : Pasina & cie

Salons du livre

- (sous réserve) le 3 octobre à Auch, à la Maison de Gascogne : Salon du livre et du livre d'artiste

- 8-10 octobre à Lavaur (Tarn) : Salon des Techniques et des Arts du papier. Quelques livres du grand os sur le stand de la librairie-galerie 7.05:655

- 6-7 novembre à Toulouse : Vivons livres! salon du livre Midi-Pyrénées

- 26-28 novembre à Paris : Page(s) 13, salon de bibliophilie contemporaine

Parutions (octobre)

- Occident Express de Andrea D'Urso, traduit de l'italien par Muriel Morelli (extrait)

- L'o de trous de Aurelio Diaz Ronda, 2e édition augmentée (extrait)


12 sept. 2010

Trou #5


5

sans les trous du bord
sans les bas-côtés
sans les fonds plus ou moins bas
des bas-côtés
sans les fossés qui faussent tout
surtout les fausses vérités
sans les nids-de-poule qui font sortir 

les roues polies des ornières plates
sans les chiées d’embardées
qui font jurer le charretier
sans l’usure du temps
qui pique le cuir de l’œillère
jusqu’à l’ajourer
(œillère droite pour ton œil droit
œillère gauche pour moi
sachant que c’eût été l’inverse
je ne t’aurais jamais su
tu ne me connaîtrais pas)
sans toi et moi
réunis par de minis gouffres 

et autres menus trous en rab
nous n’en serions pas à recommencer
l’entassement organisé
tellement millimétré
des orifices
qu’ils en viendraient peut-être
nous épargnant l’effort
à se convaincre eux-mêmes
de se combler les uns les autres 


Aurelio Diaz Ronda

(extrait de L'o de trous, 2e édition augmentée, à paraître en octobre 2010. 
Dessin de Ghislaine Chortey) 

8 sept. 2010

O.P.S.

 
(1) 

Espillats los babaus
evidents coma ièr
a la meteissa ora 

Les insectes épinglés
évidents comme hier
à la même heure
 

(2)

Dos emplegats
susan
e sabon pas res de mai 
 
Deux employés
transpirent
et ne savent rien d’autre
 

(3)

Al pus fons de l’òrt
lequi ta frucha
dinc’al violet de las distàncias 
 
Tout au fond du jardin
je lèche ton fruit
jusqu’au violet des distances
 

(4) 

Fètge del colom dins la sabla
mas deguns
deguns sap pas res 

Foie du pigeon dans le sable
mais personne
personne ne sait rien 
 
(5) 

Un peis pausat sul tieu cap
monta
sus la montanha
 

Un poisson posé sur ta tête
monte
sur la montagne 


Olivier Lamarque 

(O.P.S., poèmes traduits de l'occitan par l'auteur
dessin de Ghislaine Chortey, extraits de LGO n° 4