25 nov. 2010

Rencontre avec Andrea D'Urso / Toulouse


 
Mardi 7 décembre à 19h 
(18 rue Gambetta, Toulouse) 

Lectures et rencontre 
avec le poète italien Andrea D'Urso 
et la traductrice Muriel Morelli
à l'occasion de la parution du recueil Occident Express 



Occident Express 

Je prends le Viterbe-Rome Saxa Rubra, le Saxa Rubra-Place Flaminio,
le métro ligne A, le bus 490, le 628, le 69, mais en réalité je monte toujours
dans le même autocar, le même bus, le même train.
Je monte là où ils montent tous, je monte dans l’Occident Express.
On va de plus en plus vite sur ce type d’engin,
car la vitesse des ténèbres dépasse de beaucoup celle de la lumière.
On regarde par la vitre et le paysage change peu à peu,
comme l’intrigue d’une comédie bien huilée
dont le metteur en scène ne nous a pas encore dévoilé la fin.
Quand descend-on ? Je ne me souviens même pas quand je suis monté.
Je sais seulement que la buraliste me change 50 euros, et que la haine est dans ses yeux. 

Andrea D'Urso



23 nov. 2010

Montauban / 5 décembre

 
Place aux éditeurs, le dimanche 5 décembre de 10h à 13h, sur la belle Place Nationale de Montauban (repli à l'Ancien Collège, en cas de très mauvais temps) dans le cadre du festival Lettres d'Automne.

Le grand os en sera, avec sa table de dissection, et ses invités : le poète italien Andrea D'Urso et Muriel Morelli, sa traductrice, vous proposeront à 10h15 une rencontre et des lectures à la galerie Passage 17 (17 place Nationale) à l'occasion de la parution de Occident Express

19 nov. 2010

Salon Page(s) / Paris


Du vendredi 26 au dimanche 28 novembre 2010, le grand os est à Page(s) 13, salon des éditeurs de bibliophilie contemporaine. 
Entrée libre.

Tous les renseignements pratiques en cliquant sur l'image ci-dessous ou sur le site de l'association Page(s).

14 nov. 2010

Occident Express / Andrea D'Urso



titre : Occident Express
auteur : Andrea D'Urso

Traduit de l'italien par Muriel Morelli 

Préface de Cristina Babino
Images noir et blanc de León Diaz Ronda 
112 pages / 15 x 21 cm / dos carré cousu collé 
isbn 978-2-912528-13-1 / éditions le grand os / collection Qoi

parution : octobre 2010 
 
14 € (+ 1,50 € frais de port) 
ACHETER

Un poème du recueil en cliquant ici

et un autre là.


"La poésie d’Andrea D’Urso – avec ses vers longs, voire très longs, dont la trajectoire semble davantage relever d’une nécessité intrinsèque que d’un choix – est un défilé ininterrompu d’images vues derrière une vitre. Celle d’une voiture, d’un train, d’un métro, d’un autobus, ce dernier revenant avec une fréquence presque  obsessionnelle. Emblème des temps modernes, de notre époque, de tous ceux qui, par ce biais, gagnent (ou quittent) la métropole, de tous ceux qui, par ce biais, s’efforcent d’y survivre. (…) Je prends le Viterbe-Rome Saxa Rubra, le Saxa Rubra-Place Flaminio / le métro ligne A, le bus 490, le 628, le 69, mais en réalité je monte toujours / dans le même autocar, le même autobus, le même train / je monte là où ils montent tous, je monte dans l’Occident Express. L’Occident Express donc, comme modus vivendi, petits arrangements avec la vie moderne qui, sans être fatals, constituent une féroce aliénation quotidienne. Car tous les jours il faut se lever, tous les jours se laver, s’habiller, sortir, manger, pour gagner une destination d’où l’on revient, inexorablement. (…) Métaphorique ou non, ce train-là est bien loin de l’exotisme aristocratique et glacé de l’Orient Express, dont il est en quelque sorte le cousin pauvre, et si moderne. Des banlieues qui s’éloignent du centre – celui de Rome, capitale sournoise et veule qui passe des barbares aux Français, de l’aristocratie noire aux fibres optiques – peuplées d’individus à l’automatisme très humain, têtes en marche blessées à mort par le temps, qui ne sont autres qu’un ensemble de parties qui ne forment pas un tout mais une énième partie de plus. (…) Une prise de conscience sans cesse menacée d’anéantissement, et qui malgré tout maintient en vie, illumine la vie, générant ainsi une poésie autre, grâce au prisme – salutaire – de l’ironie, et à cette manière de ne pas se prendre au sérieux tout en étant extrêmement sérieux : le petit oiseau qui sort un peu quand ça lui chante (…) / et répète toujours la même chose : / ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui / ne le fais pas du tout, ne le fais jamais."
(Cristina Babino, extraits de la préface)


Andrea D'Urso est né à Rome en 1970. Il travaille à la RAI (Radio Télévision Italienne) au service coordination du journal télévisé de la deuxième chaîne. Il a collaboré au théâtre avec Nino Manfredi et a été assistant à la mise en scène pour le cinéma. Ses récits et ses poèmes sont régulièrement publiés dans des revues italiennes et dans quelques revues françaises et canadiennes, dont Chaoïd, Brèves, Le Quartanier… On peut lire une dizaine de poèmes de Occident Express, dans une autre traduction, dans le numéro 2 de LGO (mars 2008). Occident Express est son deuxième recueil de poésie et le premier traduit en français. 
  
León Diaz Ronda 


On en a dit :  

Moins huppé que son alter ego, cet Occident Express nous rend exotique, en quelque sorte, le milieu dans lequel nous survivons : les perceptions comme les discours qui constituent notre quotidien sont mis à distance avec humour et fantaisie.
(Fabrice Thumerel, Libr-critique.com, 27 décembre 2010 - Lire l'article complet

12 nov. 2010

L'o de trous / Aurelio Diaz Ronda



titre : L'o de trous
auteur : Aurelio Diaz Ronda

deuxième édition revue et augmentée 

116 pages / 10 x 15 cm / dos carré collé
isbn 978-2-912528-12-4 / éditions le grand os / collection Lgo 
dessin de couverture de Ghislaine Chortey 

parution : octobre 2010

9 € (+ 1,50 € frais de port)
 
ACHETER



Ce qu'on en dit : 

Diaz Ronda agit donc et il agite la question qui hante ses ressources : celle de l’engendrement perpétué, énigmatique du fait de l’insignifiance de ces sons tremblés avant d’être tremblant : tr o ou trou ! Où est l’o de trous ? où sont nos trous ? tous les trous partout ? où débouchent-ils ? où trouent-ils ? ou roulent-ils ? jusqu’à couper court à nos détours ? 113 pages tournent et retournent cette force spectrale… 
(Eric Clémens, Sitaudis.fr, décembre 2010 - Lire l'article complet

C’est avec brio qu’Aurelio Diaz Ronda nous plonge dans une Histoire d’O qui est à la fois histoire du vivant et histoire de la poésie. (…) Ronde d’O, ode aux orifils, variations autour du O, hommage à la négativité moderne, L'O de trous est interrogation sans fond, mais non sans fondement… 
(Fabrice Thumerel, Libr-critique.com, 27 décembre 2010 - Lire l'article complet)


9 nov. 2010

Performances à Ombres Blanches

Retour en images sur les lectures-performances à la librairie Ombres Blanches à Toulouse le 14 octobre 2010, dans le cadre du Printemps de Septembre… 
Avec Sébastien Lespinasse, Aurelio Diaz Ronda et Pasina & cie (Valeria Pasina, Emilie Bousquet, Céline Couronne, Alfonsina Faya, Ximena Faya et Colin Pasquier). 

"V'ivre" (S. Lespinasse)

"les choses demeurent / et nous passons / pfft /
pauvres d'elles" (Ana Tot)

"Bien au contraire nous contenons les contraires" (A. Tot)

"Barbara-sur-moi" (A. Diaz Ronda)

"Notes sur les hommes-sans-anus" (A. Tot)

"L'homme tu" (A. Diaz Ronda)

photos : Yaëlle Kung